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C’est une nouvelle qui résonne comme un choc dans tout le bassin grenoblois. Le tribunal de commerce de Lyon a rendu sa décision : l’usine chimique Vencorex, placée en redressement judiciaire depuis septembre, ne sera que partiellement reprise. Seuls 54 des 450 emplois actuels seront conservés sur la plateforme du Pont-de-Claix. Le repreneur ? Le groupe chinois Wanhua, via sa filiale européenne BorsodChem.
Un coup dur pour les salariés, les syndicats, mais aussi pour les élus locaux. Christophe Ferrari, président de Grenoble-Alpes Métropole, évoque un "manque de temps fatal" et réclame des comptes. De son côté, la députée Camille Galliard-Minier fustige une décision "indigente sur le plan social", d’autant que les salariés portaient un projet de reprise sous forme de coopérative, soutenu par plusieurs collectivités.
Cette décision ne concerne pas que le site de Pont-de-Claix. C’est toute la vallée de la chimie qui tremble : 6 000 emplois y sont liés, directement ou indirectement. Arkema a déjà arrêté ses livraisons de chlore à Framatome et Ariane, entraînant 154 licenciements et du chômage partiel.
Pour Jean-Luc Mélenchon, cette affaire est "le terrible symbole du démantèlement de notre industrie".
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